La technologie peut contribuer à lutter contre le décrochage scolaire dans l’enseignement supérieur. Un récent appel à projet de la Région Île-de-France (publié le 19 novembre 2014), intitulé « Lutte contre le décrochage scolaire dans l’enseignement supérieur », et financé par le Fonds social européen+ m’a fait prendre conscience du taux élevé d’étudiants qui abandonnent leurs études supérieures : près de 20% !
Le problème n’est pas nouveau et constitue un enjeu majeur pour les acteurs de l’enseignements supérieur français. De fait tous les organismes de formation (et en premier lieu, ceux qui sont certifiés ou qui visent la certification Qualiopi) doivent maintenant mettre en place des stratégies visant à maximiser l’assiduité et à prévenir le décrochage de leurs apprenants.
Il ressort des différentes études (voir sources ci-dessous) que l’accompagnement est la clé pour lutter efficacement contre le décrochage afin de soutenir et éventuellement de réorienter les étudiants. Encore faut-il que les écoles et les universités puissent identifier à temps les risques de décrochage. C’est à ce niveau que la technologie trouve son utilité contre le décrochage dans l’enseignement supérieur : la détection suffisamment précoce de toutes les situation de décrochage afin d’intervenir à temps. C’est ce que permet Prooftik grâce à ses dispositifs anti-fraude et son module d’assiduité.
Les chiffres du décrochage dans l’enseignement supérieur
Si le décrochage scolaire tend globalement à baisser en France, il semble s’être stabilisé à un niveau haut dans l’enseignement supérieur. D’après un rapport réalisé pour l’Observatoire de la vie étudiante (OVE), chaque année près de 90 000 jeunes sortent de l’enseignement supérieur sans diplôme. Ce chiffre rejoint l’estimation du Céreq de 20% d’abandon dans l’enseignement supérieur. Les principaux concernés sont les étudiants de niveau bac +1 et bac +2 avec un taux de décrochage proche de 25%. Selon les auteurs du rapport de l’OVE, ce taux important et stable depuis une dizaine d’année, s’explique à la fois par le développement de l’enseignement supérieur de masse, propice à l’abandon des études, et par des déterminants sociaux et culturels qui influencent les choix de parcours après le baccalauréat.
Les étudiants qui abandonnent avant l’obtention d’un diplôme connaissent de plus grandes difficultés d’insertion sur le marché du travail. Il y a derrière chaque abandon des histoires et des raisons multiples bien personnelles : difficultés financières, difficultés d’apprentissage, mauvais choix d’orientation. Il se pose néanmoins la question de l’efficacité des dispositifs d’accompagnement des étudiants mis en place par les établissements de l’enseignement supérieur. D’après une étude du Céreq réalisée en 2018, 90% des étudiants qui quittent l’enseignement supérieur sont issus des sections de techniciens supérieurs (STS) ou de l’université.
Qualiopi et la prévention des risques d’abandon
L’accompagnement des étudiants, la détection des situations de décrochage et les dispositifs mis en place pour le prévenir sont au cœur de l’indicateur 12 du critère numéro 3 de la certification Qualiopi. A ce titre, les organismes de formation doivent mettre en œuvre des stratégies pour inciter la participation des apprenants. En d’autres termes, l’enjeu est d’encourager l’assiduité et de prévenir les risques d’abandons. Précision importante, l’indicateur numéro 12 ne concerne pas les formations d’une durée de 1 à 2 jours.
Pour répondre aux exigences de l’indicateur 12 de Qualiopi, les organismes de formation doivent présenter des preuves d’une mise en place d’une stratégie le décrochage, avec des actions tangibles parmi lesquelles : la mise en place d’un système de relance systématique, d’outils favorisant l’assiduité et la participation des étudiants. Il est clairement établi que la technologie permet de lutter contre le décrochage scolaire dans l’enseignement supérieur.
La technologie au service de l’assiduité
Il existe de nombreuses solutions destinées à mesurer et à optimiser l’assiduité. Toutes proposent la mise en place de relances et d’alertes, mais généralement de manière assez complexe et seulement paramétrable par établissement. Mais c’est surtout au niveau de la détection des risques de décrochage que les problèmes se posent. Si, comme c’est souvent le cas, la solution ou le système d’émargement permet à des étudiants absents de se déclarer présents, les données d’assiduité seront faussées. Ce qui affectera la capacité de l’organisme à détecter à temps les situations de décrochage.
La solution d’émargement Prooftik, avec sa technologie et ses dispositifs anti-fraude, peut mesurer avec plus de précision l’assiduité des étudiants. Le module d’assiduité de Prooftik permet également la création d’alertes avec des niveaux adaptées à chaque formation. Les alertes peuvent être envoyées à différents responsables de l’assiduité. Prooftik permet également de générer des relances aux étudiants concernés.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre site : https://www.prooftik.fr/dashboard-dactivite/ ou nous consulter directement : https://www.prooftik.fr/contact/
Sources :
Pour en savoir plus sur l’appel à projets de la Région Île-de-France : https://www.europeidf.fr/jai-un-projet/appels-a-projets/decrochageES2024
Beaupère Nathalie, Chalumeau Lucile, Gury Nicolas, Hugrée Cédric, L’Abandon des études supérieures https://www.ove-national.education.fr/publication/labandon-des-etudes-superieures/
Merlin Fanette, Le « décrochage » en STS : l’autre échec dans l’enseignement supérieur, Céreq Bref, n° 366, 2018, 4 p.https://www.cereq.fr/le-decrochage-en-sts-lautre-echec-dans-lenseignement-superieur
Guitton Christophe, Kornig Cathel, Verdier Eric, Prévenir le décrochage : une comparaison entre lycées professionnels et CFA, Céreq Bref, n° 380, 2019, 4 p.https://www.cereq.fr/prevenir-le-decrochage-une-comparaison-entre-lycees-professionnels-et-cfa